Propreté : la critique est aisée, l'art est difficile !
Les élections municipales de 2014 ont été marquées par de féroces critiques sur la propreté que chacun est en droit d’attendre de nos espaces publics. On allait voir ce qu’on allait voir, clamaient les candidats, qui promettaient non seulement de « réveiller » Livry-Gargan, mais aussi d’en faire une ville plus propre.
Parce que nous savons, pour avoir nous-mêmes beaucoup agi en faveur de la propreté, que les résultats ne sont malheureusement pas toujours à la hauteur des moyens et des efforts déployés, nous nous sommes abstenus de toute appréciation prématurée, attendant patiemment l’effet des mesures miracle promises. Deux ans se sont écoulés et la situation, dont nous convenons qu’elle n’était pas satisfaisante auparavant, est loin de s’arranger.
Bien au contraire, elle se dégrade.
Qu’il s’agisse de l’état des rues ou de la voirie, force est de constater que la persistance des comportements inciviques, conjuguée à la faiblesse des moyens alloués par la municipalité en dépit de ses promesses, est loin d’avoir produit le changement espéré, malgré tout l’engagement des personnels municipaux.
Bien sûr, la propreté est l’affaire de tous, à commencer par l’attitude de chaque usager de l’espace public. Mais plus que d’une charte ou d’une campagne d’affichage, c’est d’actions concrètes dont il serait besoin !
Dans l’opposition, tout paraît facile : il suffit de photographier une rue sale ou un nid-de-poule et de promettre de faire mieux. Quand le subterfuge prend, la réalité du difficile exercice du pouvoir local rattrape cruellement les prometteurs…
Parce que la qualité de vie est au cœur de notre engagement, formons le vœu que les Livryens n’attendront pas en vain la fin de ce mandat pour percevoir de réelles améliorations.
Car la propreté ne saurait être qu’une promesse de campagne.
Vos élus socialistes au Conseil municipal
groupe.socialiste.livry.gargan@gmail.com
Tribune publiée dans le magazine municipal du mois de mars 2016
Article publié le 14/03/2016
