à Livry-Gargan
Depuis plusieurs mois, les élus locaux des villes limitrophes du Parc de la Poudrerie sont mobilisés pour porter ensemble le même message : le Parc doit rester ouvert.
Même message, mais revendications politiques différentes, puisque certains jugent utiles d'altérer les faits. Cependant, l'histoire récente du Parc de la Poudrerie a ceci de fâcheux qu'elle est facilement vérifiable.
Ainsi, il est intéressant de se souvenir qu'en 1996, c'est le gouvernement d'Alain Juppé, Premier ministre, qui décide de se désengager de la gestion du Parc, et d'en confier la responsabilité aux collectivités locales.
L'élection de Jean-Paul Huchon à la tête de la Région et son implication aux côtés du Conseil départemental d'alors, à majorité communiste, permet de sauver une première fois le Parc. L'Etat en restera propriétaire, mais la Région et le Département se partageront la charge financière de sa gestion.
Aujourd'hui, c'est à nouveau le changement de majorité à la tête de la Région Ile-de-France qui impacte en premier lieu la préservation ou non de la Poudrerie.
Le Conseil départemental, emmené par Stéphane Troussel, a toujours indiqué vouloir préserver ce poumon vert, en poursuivant son financement à hauteur de 450.000 euros. L'Etat, pour sa part, ne s'est pas désengagé : Ségolène Royal a confirmer la volonté gouvernementale de procéder à la dépollution des sols, à la préservation des bâtiments et à céder sa propriété.
Reste la Région, qui, pour l'instant, refuse de se prononcer. Les habitants de la Région Ile-de-France ont fait le choix, démocratique, de changer de majorité régionale. Celle-ci ne semble malheureusement pas souhaiter autant de bien à ses habitants.
Tribune publiée dans dans le magazine municipal de mois de novembre 2016